mardi 26 mai 2015

Cigkoftem / Restauration rapide turc végétarienne et végétalienne dans le 69

C'est avec grande joie que je fais cet article aujourd'hui, car j'ai vu passer sur Facebook dans un groupe que cette franchise existait à Lyon et que l'on pouvait y manger végétarien et végétalien. Sachant le peu de nombre de restaurant rapide à Lyon que l'on trouve, je suis vite partie découvrir par moi même ce restaurant! 

Nous y sommes donc allé Dimanche soir, avec mon homme et mon chien à celui de St Fons. Nous entrons et nous trouvons un jeune homme et sa maman très souriant et très avenant. C'était très agréable! Il me dit qu'il tient ce restaurant là avec sa maman et que c'est son frère qui s'occupe de celui qui est à Lyon (17 avenue Jean Jaures 69007 Lyon). 

Il nous explique le concept et nous fait même goûter le cigkoftem entre une feuille de salade (il est expliqué plus bas dans mon article ce qu'est le cigkoftem).
Mon homme qui est réunionnais et qui aime ce qui est largement et fortement épicé n'a pas été déçu de la préparation très pimenté!! Moi qui craint beaucoup tout ce qui est pimenté, j'ai bien évidement prit le peu pimenté mais j'avais encore le feu à la bouche 5 min après!! (mais c'est parce que je ne supporte pas trop le piment, c'est donc personnel)

Ces deux magasins dans le 69 sont une affaire familiale même si c'est franchisé et l’accueil et la politesse du personnel est exemplaire! La propreté des lieux est impeccable. Le serveur à prit un soin particulier à nous préparer nos sandwich et ils font même une carte de fidélité! 


Je vous recommande donc fortement d'y aller jeter un coup d’œil et surtout de goûter!!! 







Cigkoftem à été fondé en 1993 et est l'une des principales institutions de chaîne de restauration rapide en Turquie. 

Avec ces 20 années d'expériences et par le moyen d'une production de qualité et d'hygiène conforme aux normes de l'organisation Mondiale de la Santé, Cigkoftem vous propose à la vente sur place ou à emporter des plats qui sont préparés au quotidien.

Cigkoftem détient 185 succursales implantées en Turquie, en Europe et en Amérique. C'est grâce au système de franchise que Cigkoftem est en pleine expansion!



cigkoftem très pimenté et l'autre peu pimenté


Le cigkoftem est préparé à base de boulgour (blé concassé), de concentré de tomates et de piments ainsi que de paprika et assaisonné de 18 sortes d'épices ce qui en fait un aliment végétalien! 

Il y a au choix, un cigkoftem pimenté et un très peu pimenté. 


***


Dans le sandwich que vous choisirez, il y aura toujours de la salade, des oignons, du persil, de la menthe, du citron, du concombre et de la tomate. 




C'est une restauration rapide saine, riche en saveur et valeur nutritive et faible en calories.




Leur carte avec choix:



Horaires et adresse du restaurant à St Fons:




dimanche 26 avril 2015

Rodilhan, action citoyenne anti corrida / 05/10/2014



La situation sur place était surréaliste : le petit village du Gard était totalement retranché, protégé en tout point d’accès par d’imposantes barrières fixées aux murs. Ainsi tenus éloignés des arènes, les militants n’ont pas faibli pour autant, et ont du faire face aux démonstrations de force des quelques 250 gendarmes dépêchés sur place.

Un village barricadé 

Le village de 2000 habitants (à qui la municipalité avait conseillé de partir ou de rester enfermés chez eux pendant le week-end) était transformé en véritable ville fortifée, "comme à Bagdad", d’après un gendarme avec qui nous discutons. A chaque point d’accès du village, des contrôles de sécurité sont effectués par des groupes d’une quinzaine de gardiens de la paix vêtus de gilets pare-balles. "N’entrent dans la ville que les résidents et les personnes munies de billets pour assister à la corrida", nous indiquent-ils fermement, ce qui provoque une certaine déception chez les militants, surtout ceux venus de loin (Belgique, Paris, Auxerre, etc.).

Vers midi, la première action a lieu : un blocage de la route principale, au Nord de Rodilhan, par un sitting pacifique destiné à empêcher l’accès au "spectacle". Les gendarmes ne tardent pas à intervenir, sans usage de la force toutefois. Les militants décident de se relever au bout d’une quinzaine de minutes, après avoir négocié de pouvoir entrer dans la ville et de pouvoir y manifester à 150 mètres des arènes. Là, une grille de deux mètres de haut, fermement ancrée dans les murs de chaque côté de la route nous attend, avec derrière elle un groupe de 30 gendarmes, en équipement anti-émeute, prêt a nous faire participer à la "fête"… Et leur violence gratuite ne se fait pas attendre ! Moins de 30 minutes après notre arrivée, les gazages lacrymogènes commencent. De façon totalement aléatoire, les gendarmes s’en prennent aux militants des premiers rangs. Visiblement, les slogans "Corrida Basta" et "La torture n’est pas notre culture" ne leur plaisent pas.

.... 

La suite ici: Planète animaux




Journée Internationale pour les Droit des Animaux / Décembre 2014



Contexte de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux





Le 10 décembre de chaque année, jour anniversaire de la ratification de la Déclaration des Droits de l’Homme, ou autour de cette date, des militants pour les droits des animaux du monde entier participent à la Journée Internationale pour les Droits des Animaux pour dénoncer l’hypocrisie qui consiste à ne pas reconnaître les droits fondamentaux des animaux non humains.

Cette journée d’action mondiale coordonnée vise à faire reconnaître les droits de tous les êtres sensibles à la vie, à la liberté et à l’épanouissement naturel. L’objectif de cette campagne est d’instaurer un débat public à propos de la manière dont les animaux sont traités et de parvenir à une reconnaissance internationale de leurs droits fondamentaux à ne pas être exploités.

Journée anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme par les Nations Unies en 1948, le 10 décembre a été choisi pour insister sur la nécessaire évolution des droits de l’homme vers les droits des animaux.

Le relais de cette campagne s’effectue par le biais de manifestations silencieuses (veillées) organisées devant des sites où les droits des animaux sont bafoués, notamment des laboratoires pratiquant des expériences sur les animaux (entreprises, facultés et autres établissements de recherche).

Pour une visibilité encore plus grande de votre action, il est important de la poursuivre jusqu’en soirée. La nuit tombe vite en hiver et vos bougies et autres sources de lumière attireront sans peine l’attention du public sur la Journée Internationale pour les Droits des Animaux et sur le non respect de ces droits par l’établissement devant lequel vous êtes installés.



***



Les militant(e)s d'International Campaigns Lyon ont tenu un stand contre la vivisection sur la place Bellecour samedi 13 Octobre. Pour ceux qui en ont eu le courage, un film était projeté pour montrer des vivsecteurs pendant leur travaille, tourné en caméra caché dans un laboratoire. 

En France, il y a officiellement 2,5 millions d'animaux qui sont tués chaque année dans les laboratoires, avec pour excuse la recherche médicale. Un chiffre bien inférieur à la réalité puisque de nombreuse expériences, classés comme moins douloureuse (mais qui entraîne la mort), ne sont pas prises en compte.





Les militant(e)s ont repris les idiots utiles du Professeur Lachapelle (reportage ici de l'action à Montpellier en octobre 2012)


La journée mondiale des animaux dans les laboratoires / 24 Avril 2015


1. Journée mondiale des animaux dans les laboratoires: explications
2. Action devant L'inserm à Lyon
3. Relai de la JMAL en France par International Compaigns 




1. Journée mondiale des animaux dans les laboratoires: explications

La Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL), reconnue officiellement par les Nations Unies, se déroule tous les ans le 24 avril.


Une Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires

À l’occasion de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires, des militants et sympathisants anti-vivisection se rassemblent dans le monde entier pour rappeler que des millions d’animaux souffrent et périssent chaque année dans les laboratoires, lors de diverses expériences allant du test de produits chimiques ou de médicaments, aux expériences psychologiques et aux tests militaires. Des stands d’information, des manifestations, des conférences... permettent de dénoncer la vivisection et la mort des millions d’animaux dans les laboratoires.


Morts animales et humaines

Les efforts doivent être poursuivis et renforcés pour que cette situation cesse. Les animaux sont des êtres sensibles capables de ressentir la douleur, la peur, la frustration, la solitude et la tristesse. Les retenir prisonniers et leur infliger délibérément des souffrances au nom de la science est inacceptable. Outre le fait que ces expériences soient cruelles et inadmissibles d’un point de vue éthique, elles sont potentiellement dangereuses pour l’homme en raison des différences biologiques existant entre les espèces qui ne permettent pas d’étendre sans risque à l’homme les résultats de tests effectués sur les animaux.


Pour une science éthique

Aucune espèce n’étant le modèle biologique d’une autre, il est urgent aujourd’hui de mettre un terme à ces expériences d’un autre temps et de les remplacer par des méthodes modernes plus fiables et moins coûteuses comme la toxicogénomique, le microdosage, l’épidémiologie, les modèles informatiques... 








2. Action devant L'inserm à Lyon


A cette occasion, des citoyens se sont enchaînés tout autour d'un bâtiment de l'INSERM, situé 151 cours Albert Thomas en plein centre ville de Lyon afin de dénoncer la vivisection et la mort de millions d'animaux dans les laboratoires et en particulier celui ci. C'était une initiative citoyenne individuelle. 


 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source: Nicolas Liponne

 Source personnelle 


Source personnelle


Articles de l'action:
- Lyon première  



3. Relai de la JMAL en France par International Compaigns 

- A Douai le 11 et 12 avril  
- A St Quentin le 18 avril
- A Nancy le 18 avril 
- Au Havre le 18 avril
- Happening à Perpignan le 25 avril (événement Facebook



La vivisection abordée en 10 points

Dans ce billet, vous n'aurez aucunes images violentes pour votre esprit. Si vous désirez voir ces images, je vous invite à taper "vivisection" dans la barre de recherche Google, et de cliquer sur image.


1. Qu'est ce que l’expérimentation animale (ou vivisection)?
2. Pourquoi l'expérimentation animale existe encore?
3. Utilité de la vivisection
4. L'expérimentation animale dans l'Union Européenne
5. L'expérimentation animale en France
6. Souffrance et terreur dans les laboratoires
7. Problèmes d'interprétation des résultats
8. Réduction du nombre d'animaux utilisés
9. Méthodes substitutives
10. Pour aller plus loin 





1. Qu'est-ce que l'expérimentation animale (ou vivisection)?

La vivisection est une méthode de recherche permettant l'utilisation d'animaux vivants pour le développement des connaissances biomédicales. Par obligation légale, toute nouvelle substance et tout nouveau médicament doivent être testés sur des animaux avant leur mise sur le marché. Cependant, il est démontré que la recherche expérimentale menée sur les animaux est non seulement inutile mais également dangereuse et trompeuse car fondée sur une erreur méthodologique en considérant les animaux comme des modèles fiables pour l'homme. En effet, aucune espèce animale ne peut être un modèle biologique pour une autre et les concordances entre deux espèces, pouvant parfois être vérifiées, ne le sont qu'à posteriori.
La vivisection n'a pas pour but de soigner mais de connaitre, de tester. C'est un acte scientifique qui implique souvent la mort de l'animal, son sacrifice, soit pendant l'expérience, soit après, pour son autopsie.

Source: Stopvivisection


2. Pourquoi l'expérimentation animale existe encore?

Aujourd'hui  la loi impose les tests sur animaux, d'une part en raison d'une inertie dans les mentalités qui a toujours retardé tout changement de société et, d'autre part, en raison des énormes intérêts économiques et professionnels qui lui sont liés, qui vont bien au-delà du commerce des animaux. L'expérimentation animale représente le moyen idéal pour donner de l'essor à une carrière et pouvoir publier dans les revues scientifiques. 
Source: Wikipédia


3. Utilité de la vivisection?

La position de la communauté scientifique est le plus souvent à l'opposé. Les recherches vivisectionites ne se limitent pas aux pathologies susvisées. Elles s'étendent aux cosmétiques, aux recherches spatiales, militaires... De même, certains soulignent que plus l’intérêt économique est grand, plus les moyens vous sont accordés. A savoir que la recherche en cosmétologie est la plus grande consommatrice d'animaux. 
Source: Wikipédia


4. L’expérimentation animale dans l’Union Européenne

Selon le 7e rapport de la Commission Européenne sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les États membres de l’Union européenne, près de 11,5 millions d’animaux ont été tués dans les laboratoires européens en 2011. La France, avec près de 2,2 millions d’animaux tués en 2010 (la France a fourni des données pour 2010 contrairement aux autres pays) arrive en tête de ce palmarès macabre.
Source: Natura-Sciences


5. L'expérimentation animale en France

La France reste le leader européen de la vivisection. Elle décroche une nouvelle fois la première place sur le podium des pays champions de la vivisection en Europe, avec 2,2 millions d’animaux utilisés en 2010 contre 2,3 millions en 2007, selon le septième rapport de la Commission Européenne concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales et à d’autres fins scientifiques dans les Etats membres de l’Union Européenne.





6. Souffrance et terreur dans les laboratoires

Le voyage vers les laboratoires est épouvantable pour ces animaux déjà traumatisés, mais ce n’est rien par rapport à ce qui les attend: expérimentations de toutes sortes, puis mise à mort.
Chaque année, 10000 singes sont utilisés dans les laboratoires en Europe, dont 3500 en France.
Pour les vivisecteurs, les animaux ne sont ni plus, ni moins, que du « matériel de laboratoire » mis à leur disposition. Les animaux sont exploités et maltraités et finalement jetés quand ils ne servent plus à rien. Leurs besoins et leurs souffrances n’entrent jamais en ligne de compte, sauf sur papier, quand les vivisecteurs veulent se déresponsabiliser et donner bonne impression, face à un public de plus en plus opposé à la vivisection.

Certaines associations de protection des animaux affirment que ces lois ne sont pas appliquées, s'appuyant sur divers exemples dénoncés par leurs enquêteurs infiltrés dans des laboratoires/centres d'élevages qui ne sont cependant jamais cités, pour éviter toute poursuite20. Les associations de protection des animaux jouent un rôle important dans les discussions sur l'expérimentation animale et ont permis d'établir une législation plus respectueuse envers les animaux.
Source: Wikipédia


7. Problèmes d'interprétation des résultats

Beaucoup de traitements démontrés comme efficaces chez l'animal ne fonctionnent pas chez l'homme, et le rat, la souris ou le lapin peuvent répondre très différemment à un même équivalent-toxique. Chaque espèce possède en effet des caractéristiques physiologiques propres. Par exemple, le chimpanzé ne développe pas le sida et les tumeurs ne se développent pas toutes de la même manière chez l'homme et chez l'animal. Ainsi, la représentativité du rat ou de certaines souches d'animaux de laboratoires en termes de sensibilité aux perturbateurs endocriniens est discutée.
Divers acteurs et les détracteurs d'une étude "longue durée" (deux ans) ayant conclu à un risque pour l'exposition à un OGM et/ou au désherbant total Roundup ont ainsi en 2012 reproché à son auteur (Gilles-Éric Séralini) d'avoir utilisé la souche Sprague-Dawley de rats de laboratoire, connue pour développer plus spontanément que d'autre des tumeurs cancéreuses, ce à quoi G.E. Sérallini a répondu que "cette souche de rats est utilisée dans presque tous les tests, et c’est en particulier la souche qui a servi pour homologuer tous les OGM"...
Source: Wikipédia



8. Réduction du nombre d'animaux utilisés

Les laboratoires de recherche ont l’obligation d’appliquer la règle des trois « R » : réduire, raffiner, remplacer.

- Réduire: Le nombre d'animaux en expérimentation pour tous nouveaux projets. L’équipe de recherche doit fournir un protocole détaillé des expériences ainsi qu’une estimation du nombre minimum d’animaux qui seront indispensables à l’obtention de résultats statistiquement exploitables.
- Raffiner: la méthodologie utilisée. C'est à dire choisir un modèle apte à reproduire, le plus fidèlement possible, la pathologie étudiée. Limiter l’angoisse, l’inconfort et la douleur associés aux procédures expérimentales. Aucun résultat fiable ne peut émaner d’animaux en conditions de stress.
- Remplacer: utiliser des méthodes de recherche alternatives à chaque fois que cela est possible.
Source: Wikipédia et Inserm


9. Méthodes substitutives

Il existe différentes méthodes dites "alternatives", permettant de réduire le nombre d’animaux utilisés à des fins scientifiques. De nombreuses hypothèses de recherches peuvent ainsi être testées in vitro (cellules en culture) ou ex vivo (organes ou tissus isolés). Ces méthodes permettent, d’étudier les mécanismes associés à certaines pathologies ou encore de tester l’effet de potentiels traitements. L’utilisation de modèles informatiques de prédiction (méthodes in silico) peut aussi apporter de précieuses informations. Dans certains cas, l’expérimentation in vitro a même complètement remplacé l'expérimentation animale (par exemple, produits cosmétiques dans l'Union européenne).
Source: Wikipédia 

Dans tous les domaines de la recherche biomédicale et toxicologique humaine, des données animales sont acceptées comme valables alors qu’elles peuvent induire en erreur si on les applique à l’homme. Parmi les conséquences de ces erreurs : effets secondaires de médicaments, perte de temps et d’argent en développement de thérapies efficaces pour les animaux et inefficaces ou trop toxiques pour l’homme, etc. Il est temps de cesser de se référer à la recherche animale et d’utiliser les méthodes dites "alternatives" (par les autorités), en fait les méthodes véritablement scientifiques et fiables pour l’homme.


10. Pour aller plus loin


lundi 23 juin 2014

CORRIDA BASTA!!!! / Retour sur la marche anti-corrida / Alès 31 mai 2014



De 4.000 à 5.000 personnes ont manifestées samedi 31 mai 2014 dans le centre-ville d’Alès (Gard) alors que devait se tenir la première des trois corridas de la Féria de la cité cévenole.

Des manifestants de Barcelone (Espagne) et d’Italie, vêtus d’un tee-shirt rouge barré d’un "no corrida", ont répondu à l’appel du Comité radicalement anti-corrida (Crac) qui organise trois rassemblements dans le week-end, un samedi et deux dimanche, avant chacune des corridas. "Si les corridas ont lieu ce pourrait être les dernières à Alès", a ainsi lancé le président du CRAC, Jean-Pierre Garrigues, se disant satisfait du succès du rassemblement.

Le 7 mai, la mairie d’Alès avait pris deux arrêtés pour interdire les rassemblements près du centre-ville et des arènes, craignant des affrontements violents avec les aficionados.

Les défenseurs des animaux ont battu le pavé samedi après-midi scandant alternativement, "CORRIDA BASTA!", "la torture n’es pas notre culture", "la corrida on n’en veut plus", tandis que sur de nombreuses pancartes représentant des taureaux ensanglantés on pouvait lire "culture? ou patrimoine?". Des mentions faisant référence à l’inscription de la tauromachie à la liste du Patrimoine immatériel français, demandée en avril 2011 par l’Observatoire national des cultures taurines, une instance créée en 2008 à Arles (Bouches-du-Rhône).

Le CRAC qui depuis plusieurs jours annonçait "un événement sans précédent", prophétisant 5.000 manifestants, avait fait monter au créneau Brigitte Bardot, présidente de la fondation éponyme, craignant un interdiction de manifester dans le centre ville.

Une guerre de procédure s’était alors engagé entre les anti-corrida et la mairie d’Alès avec la préfecture comme arbitre : le Crac qui avait déposé un référé liberté contre les deux arrêtés municipaux a été débouté jeudi par le tribunal administratif, mais la préfecture a autorisé la manifestation, en écartant légèrement le circuit emprunté par le cortège des lieux sensibles du centre ville.




Une manifestation sans précédent s'est tenue à Alès. Elle est co-organisée par Animaux en Péril, le CRAC Europe et la Fondation Brigitte Bardot. 12 bus de 50 places ont convergé le samedi 31 mai depuis la France et l’étranger vers la capitale des Cévennes pour dire non à la barbarie. Ils sont tous complets. Des centaines de co-voiturages ont été organisés. La barre symbolique des 5000 manifestants pour l’abolition à été dépassée cette année ce qui a été une première nationale. Le collectif "Non à la honte française" qui comprend plus de 200 associations soutient la manifestation unitaire.

Plus de 100 000 tracts annonçant la manifestation ont été diffusés dans toute la France depuis plusieurs mois avant la date de la manifestations. La veille de la première corrida alésienne, les derniers 10 000 exemplaires ont été distribué à Alès et les environs en pleine feria.

Depuis le 14 mai, et pour trois semaines, 20 panneaux de 4 mètres sur 3 ont ceinturés la ville annonçant la manifestation : rendez-vous le samedi 31 mai à 12h00 au parc du Colombier. Cet affichage interpelle directement Max Roustan, le seul maire du sud de la France qui déteste les corridas et en organise depuis plus de 19 ans : "STOP BARBARIE : M. le maire ne soyez plus complice". Le visuel représente un taureau massacré, transpercé de part en part et vomissant son sang. C’était à Alès en mai 2013 et ce fut, paraît-il, une "belle corrida"…

François Ambroggiani, sous-préfet d’Alès a demandé à la mairie de reculer la zone d’interdiction de 2013 aux abords des arènes. Ce qu’elle a été contrainte de faire de très mauvaise grâce. Il à été donc gagné plus de 150 mètres et nous avons pu se rapprocher un peu plus des arènes, dans la mesure où M. Yannick Janas, directeur départemental de la police nationale autorisera en plus à avancer en zone interdite avec la sono près de 20 mètres supplémentaires. Le symbole est fort et démontre que la pression citoyenne permet d’obtenir des résultats malgré les diktats du lobby des arènes. 

L'objectif reste le même : empêcher le massacre des innocents, ce que souhaitent 55% des alésiens qui sont pour l’abolition immédiate (sondage Institut CSA pour le CRAC Europe, juillet 2012). Puisque la démocratie est en panne, puisqu’un débat démocratique local ou national est bloqué par une poignée d’élus aficionados, les citoyens se sont exprimés le samedi 31 mai. Ça à été un jour plein de surprises… Toujours pacifiques et non violents. Comme le sous-préfet d’Alès a pu le dire en fin d’entretien au président du CRAC Europe : "Détermination et Zénitude!". 














Cette manifestation reste la plus magique que j'ai faite. L'ambiance avant la marche était forte, on sentait les personnes impatientes de marcher pour cette cause, de montrer leur force, leur action. Nous étions tous dans le parc du lieu de rendez vous de départ, les gens pic niquaient, discutaient, et tout cela dans une ambiance de front.

La marche était vraiment super, les slogans étaient extra, les sifflets, les pancartes des uns et des autres. Malgré la chaleur, l'encerclement des CRS et de la police et les aficionados, nous avons pu faire entendre notre voix! 



Retour sur la Veggie Pride / 10 mai 2014


Tous les animaux cherchent à éviter la souffrance et à mener une vie heureuse et agréable. Il est par ailleurs largement accepté qu’il est injuste de faire souffrir et de tuer un être sensible sans nécessité. Or, l’immense majorité des animaux qui sont tués chaque année dans le monde, des centaines de milliards, sont sacrifiés pour une pratique non nécessaire : la consommation de viande et d’autres produits d’origine animale.


Visant à mettre en lumière cette contradiction, la Veggie Pride est une manifestation politique d’individus refusant de manger les animaux pour des raisons éthiques. Cette manifestation a pour objectif de changer la situation actuelle principalement de deux manières différentes.


La culture dominante véhicule l’idée que les intérêts des animaux ne sont pas importants et qu’il n’est pas si grave de les tuer pour la consommation. La valeur que notre culture leur accorde est si réduite que certains n’hésitent pas à mettre au même niveau des êtres  ressentant des émotions et des carottes.

La Veggie Pride remet en question cette culture dominante en dénonçant le massacre et pose un débat public sur la légitimité du meurtre des animaux, sans faire intervenir d’arguments écologiques ou de santé humaine : les intérêts des animaux sont en effet fondamentaux en eux-mêmes et constituent une raison suffisante pour abolir la consommation de produits animaux.
C’est pourquoi les banderoles, pancartes et tracts de cette manifestation sont toujours centrés sur le sort des premières victimes de la consommation de viande : les animaux.

Parallèlement à cette culture dominante, un obstacle majeur s’oppose à toute expression de solidarité envers les animaux : un système de répression sociale. Celui-ci est notamment visible par le refus quasi-systématique de proposer des repas végétaliens équilibrés dans les établissements publics ou privés, ce qui peut pousser certains à  renoncer à leurs convictions ou devoir se satisfaire d’une alimentation carencée.

Formés de manière anecdotique et biaisée à la nutrition, les médecins partagent les préjugés ambiants et sont incapables de fournir des indications adaptées aux végétaliens et végétariens. Certains médias ne parlent jamais du végétarisme ou traitent les sujets qui y sont liés en usant d’un ton moqueur et réprobateur contre les « extrémistes » végétariens, empêchant un réel débat d’idée.


Affirmer qu’on est végétalien ou végétarien par souci des animaux implique parfois de s’exposer à des réactions désagréables, au mépris, à l’agressivité. Cette pression constante dissuade efficacement beaucoup de végétaliens et végétariens d’ouvrir le débat sur la légitimité du massacre des animaux pour la consommation.


La Veggie Pride dénonce ce système de répression sociale, auquel elle a donné le nom de "végéphobie" et demande que les droits des végétaliens et végétariens soient respectés. En effet, les droits que la société leur accorde sont les seuls que les animaux possèdent indirectement aujourd’hui, et à ce titre, il est essentiel de demander qu’on les respecte.

Ainsi, nous demandons notamment que l’on respecte les droits suivants des végétaliens et végétariens :

1. le droit de manger des repas équilibrés, sans produits animaux, dans tout établissement public ou privé.
2. le droit à une information médicale impartiale et adaptée.
3. le droit de disposer de ressources nécessaires pour élever leurs enfants conformément à leurs convictions.
4. le droit de refuser tout travail contraire à leurs convictions éthiques.




La Marche à commencé (sous la mousson) vers 14h le samedi dans le quartier de Châtelet les Halles (Paris Centre) et s'est terminé vers 18h. Nous étions entre 900 et 1200. Tout s'est très bien déroulé, malgré la pluie... Les slogans étaient poignants et intéressants, les rencontres très agréables! Puis après, RDV au Mains d’œuvres à Saint-Ouen pour un concert de trois artistes engagés: France de Griessen; Nanokill et Velvetine. 
Un repas bon et vegan de chez Hank nous à été proposé à un prix tout à fait correct ce qui m'a permis de découvrir le burger végétal que j'essaye de reproduire chez moi désormais! 

Le dimanche a été dédié à en apprendre plus sur l'exploitation animale, l'abolition de la viande, le végéta*isme, la végéphobie, etc. Ça s'est passé à la mairie du 2ème arrondissement de Paris. C'était top, il y avait des stands à profusions: L214, AVF, Asso Sentience, 269 Life; Respectons...

Les différentes conférences: 










Sources:
veggiepride.ch / Événement Facebook